Stockage du carbone, changement des modes de production agricole et modification de nos consommations alimentaires s’affirment comme les grandes solutions pour réduire l’empreinte carbone de l’agriculture. Avec ses 22% d’émissions de gaz à effet de serre, c’est le troisième secteur le plus polluant, derrière l’approvisionnement énergétique et l’industrie.

S’agissant de l’agriculture, c’est un véritable dilemme : nous allons devoir concilier la sécurité alimentaire d’une humanité croissante avec la nécessité, tout aussi vitale, de reconstituer des espaces verts gigantesques pour en faire des puits de carbone efficaces. La démographie mondiale devrait avoisiner les 9,5 milliards en 2050, date à laquelle la planète est censée atteindre la neutralité carbone, selon les ambitions climatiques affichées par de nombreux pays lors de la dernière COP Climat.

Mais résoudre cette équation est possible, assure Rachid Mrabet, directeur de recherches à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) du Maroc, qui a coordonné le chapitre 7 du dernier rapport du Giec, consacré au secteur de l’agriculture, de la foresterie et des autres affectations des terres (Afat, ou Afolu en anglais).

Retrouvez l’interview complet de Rachid Mrabet sur www.rfi.fr