L’agriculture et l’élevage sont responsables d’un tiers des gaz à effet de serre. Mais comment continuer de nourrir la planète, même les pays les plus pauvres, tout en limitant la pollution ? Une équipe allemande a une réponse.

Avec un tiers des émissions de gaz à effet de serre imputables à l’agriculture et à l’élevage, la production de nourriture représente un élément clé pour à la fois limiter le réchauffement climatique. Mais comment réussir à nourrir la planète, y compris les pays où sévit la famine, sans polluer la Terre avec des gaz à effet de serre ? Une épineuse question à laquelle s’est frottée l’Université de Potsdam en Allemagne.

Si la solution se trouve dans la décroissance, ce concept a surtout été analysé à une échelle macro-économique et au système de production d’énergie. Dans Nature Food, l’équipe examine différents scénarios de décroissance afin de trouver quelles propositions pourraient, à l’horizon 2100, permettre à l’Homme de se nourrir sans nuire à la planète.

Trois objectifs doivent être maintenus : une redistribution équitable entre riches et pauvres à l’échelle nationale et internationale ; une distribution efficace des ressources pour maximiser le bien-être des populations ; le maintien d’une économie dans les limites de ce que la planète peut absorber en termes de pollution.

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